On compte chaque année en France environ 120 000 infarctus et à peu près autant d’accidents vasculaires cérébraux. Les maladies cardiovasculaires sont aujourd’hui la première cause de mortalité, avec environ 180 000 décès annuels. Ces chiffres énormes laissent penser qu’il s’agit d’une fatalité alors pourtant qu’une prévention plus efficace pourrait largement réduire le nombre de cas.

Fumer un paquet de cigarettes par jour multiplie environ par 3 le risque de faire un infarctus. Il faut donc arrêter le tabac le plus tôt possible, l’idéal étant avant 35 ans car alors en une quinzaine d’années le risque rejoint celui de ceux qui n’ont jamais fumé.

Et celui de l'alcool? 

On sait depuis longtemps qu’un peu de vin rouge fait diminuer les risques d’infarctus. Une récente « expertise collective de l’Inserm » sur ce sujet indique que l’effet est sans doute propre à tous les alcools. L’équivalent de 2 à 3 verres de vin par jour permet de diminuer les risques d’infarctus de 20 à 30%.

Et la nutrition?

L’excès de graisses est bien contenu pour augmenter les risques. A contrario, les fruits et légumes diminuent le risque. 100 g de fruit ou légumes quotidiens en plus sont associés à environ 10% de risque en moins.

Les célèbres oméga 3 semblent aussi diminuer les risques. Ils se trouvent notamment dans le poisson, expliquant les faibles taux d’infarctus dans des populations somme les japonais, les esquimaux…

Conclusion...

Pour prévenir l’infarctus, manger plus de fruits et légumes, de poisson, doit permettre de diviser les risques d’un facteur proche de 2, ce n’est pas négligeable ! Ajoutons l’arrêt du tabac et un peu de vin, voilà un cocktail qui n’oblige pas à vivre comme un ascète mais permet pourtant une baisse très importante des risques.