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Le sport diminue t-il les risques de maladies ?

L’activité physique régulière est certainement un des moyens les plus efficaces de se protéger contre de nombreuses pathologies chroniques, obésité, diabète de type II, maladies cardiovasculaires et cancers.

Quel sport faut-il pratiquer ?

Il est important de pratiquer un sport adapté à son âge et ses capacités physiques. Les sports d’endurance semblent plus efficaces notamment sur le plan des maladies cardio-vasculaires. En revanche, la pratique sporadique d’un sport violent peut être très néfaste chez un sujet à risque cardio-vasculaire surtout si le sujet n’est pas entraîné.

Même si votre mode de vie général est plutôt sédentaire, des activités comme aller au travail en vélo ou à pied, monter les escaliers à pied, faire votre ménage de façon énergique sont bénéfiques.

Une diminution du risque de cancer du sein

Une étude française sur 100 000 femmes a montré que 14 heures ou plus de léger ménage par semaine voient une diminution modérée, de l’ordre de 18%, du risque de cancer du sein, tandis que chez les femmes qui déclarent 5 heures hebdomadaires ou plus d’activités de loisirs à intensité soutenue, la diminution du risque de cancer du sein est plus marquée –de l’ordre de 38%– par rapport aux femmes qui ne font aucune activité physique. Cette baisse du risque associée à une activité physique soutenue est également présente chez les femmes considérées comme " à risque de cancer du sein ", c’est-à-dire chez les femmes en surpoids, les femmes qui n’ont pas eu d’enfant, les utilisatrices de traitement hormonal substitutif de la ménopause et celles ayant un antécédent familial de cancer du sein.

Une diminution du risque de cancer colorectal

Pour ce cancer très fréquent, un des trois premiers en France, les études convergent quant à un rôle protecteur très important de l’activité physique, et spécifiquement sur la dernière étape de transformation maligne des cellules. Comme c’est un cancer fréquent surtout après 65 ans, et que cette étape est assez courte, environ 5 ans, cela veut dire qu’il ne faut pas s’arrêter de faire du sport à la retraite ! Bien sûr il faut une activité physique adaptée, mais il est toujours possible de s’y mettre même tard dans la vie.

Une diminution du risque de cancer du poumon

Le sport a un effet bénéfique même sur le cancer du poumon Alors que la première cause de cancer du poumon est le tabagisme, une meta-analyse récente a bien montré qu’une activité physique modérée diminuait de 13 % ce risque, et le bénéfice s’élevait à 30% en cas d’activité physique intense. De plus, cela peut aider un fumeur à s’arrêter !

Sport et syndrome métabolique

Le syndrome métabolique qui associe obésité abdominale, hypertension, hyperglycémie, élévation des triglycérides et baisse du HDL cholestérol (le ‘bon’ cholestérol) est l’une des principales causes de maladies cardiovasculaire. La sédentarité et l’alimentation de type occidental en sont responsables. Comparativement aux sédentaires, les sujets modérément actifs ont 30 à 40% moins de risque de décéder d'une maladie cardiovasculaire. Les patients coronariens tirent également d'énormes bénéfices à pratiquer une activité quotidienne : en améliorant significativement le pronostic, l'espérance de vie augmente de façon conséquente. Les coronariens qui s'adonnent à une activité physique voient leur mortalité globale réduite de 27% et leur mortalité cardiovasculaire réduite de 31%. Bien entendu, cette activité physique chez un coronarien sera entreprise sous surveillance et après avis médical.

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